La Mémoire d'Asgaard Forum des anciennes guildes La Lumière d'Asgaard et La Légende d'Asgaard sur Ivalice Icecrown |
|
| La bibliothèque | |
| | Auteur | Message |
---|
Loëlis
Messages : 63 Date d'inscription : 25/04/2009
| Sujet: La bibliothèque Jeu 21 Mai - 0:57 | |
| Les Asgaréens les plus cultivés pourront se rendre à la bibliothèque située à l'entrée de l'Hotel de ville. | |
| | | lilwen
Messages : 521 Date d'inscription : 14/05/2008 Age : 37 Localisation : Le Mans/Angers
| Sujet: Re: La bibliothèque Lun 25 Mai - 11:56 | |
| Après avoir vu la cheffe toute agitée sur la place, Lilwen entra dans uun des bâtiments!! Il s'avéra qu'il s'agissait d'une bibliothèque ! Et ça tombait très bien!! Lilwen adorait les livres!! en plus, peu être qu'il y aurait ds livres de cuisine??
Elle s'y attarda un moment, feuilleta quelque livres, caressa la tranche de vieux manuscrits... pour sur, elle y reviendrait dès qu'elle aurait un moment !!
Elle se dirigea vers ce qui semblait être des écuries! Peut être aurait ils un élekk a lui prêter? | |
| | | Dondante
Messages : 327 Date d'inscription : 24/01/2009 Localisation : La Région Parisienne.
| Sujet: Re: La bibliothèque Sam 12 Sep - 0:27 | |
| Dans la Bibliothèque d'Austrivage, un enfant passe la porte et se dirige vers une étagère replie de vieux livre datant de plusieurs années. Sur cette étagère se trouvent les récits des plus grands guerriers et combattants qu'Azeroth n'aie jamais connu. Cet enfant tomba sur un ouvrage intitulé "Les Aventure de Gaïanoy, le chaman sans crainte". Là, l'enfant s'arrêta et commença à lire.
Dans les rues étroites de Hurlevent, les passants se bousculent, ne prennent pas compte des autres. Certains se disent bonjour sans grande conviction. Dans les rues pavées de la Cité des Hommes d’Azeroth, les habitants et autres voyageurs marchent, sans bruits. Et dans une de ces rues, une porte s’ouvre, et une créature sort d’une maison. Il n’était que six heures du matin, la créature, un Draeneï d’un bleu clair comme le bleu du ciel au levé du soleil, tellement imposant qu’il empêchait les personnes qui passaient devant sa demeure de regarder dedans, fermait sa grosse porte en chêne massif. Comme tout les Draeneï, de longs tentacules lui partaient du menton pour descendre le long du cou, comme tout les Draeneï il était doté d’un front caractéristique rappelant les bois d’un élan majestueux ayant atteint la maturité. Il avait pour habitude, tout les samedis matins, de se balader le long des canaux de Hurlevent pour rejoindre le magnifique Quartier des Mages. Ce jour-là, il s’arrêta à la taverne de Joachim Brenlow pour y prendre un rapide petit déjeuné, il entra dans le bâtiment : - Hey Joachim, comment ça va ? Demanda le Draeneï à l’humain puis adressa un regard furtif à l’autre tavernier en s'inclinant légèrement. Steven… Ce sera juste un peu de pain et un grand café s’il te plait. - Ok Gaïa, j’te donne ça tout de suite. Pendant que le tavernier allait chercher se dont il avait besoin, Gaïanoy, c’était le nom du Draenei, pensait à se qu’il allait bien pouvoir faire de sa journée. Il n’avait rien d’intéressant de prévu, comme pour le reste de la semaine. Il était dans ce que nous pourrions appeler des vacances. Il pourrait partir quelques temps, à la découverte de nouveaux paysages ou de nouveaux peuples. Il l’avait déjà fait plusieurs fois, il partait quelques jours, quelques semaines ou même quelques mois. Après tout, personne ne l’attendait chez lui. Ni femme, ni enfants. Il vivait seul et était son propre patron. - Et voilà ! Gaïanoy sursauta. C’était la voix de Joachim qui le sortait de ses pensées : - M… Merci Joachim, répondit le Draeneï avec un sourire. - T’étais en train de rêver ou quoi ? Demandait le tavernier sur un ton amusé. - Ouai, on peut dire ça comme ça, dit-il en portant sa tasse de café à la bouche. Tu sais, pendant quelques temps, il est possible que tu ne me voies pas… Je pars un peu à l’aventure si tu vois ce que je veux dire. Je vais me changer un peu les idées, j’en ai un peu marre de la ville et de la bataille et de la Horde... Surtout des Elfes de Sang ! J’ne les supporte pas… - Ah ! Alors là, j’te comprends ! Surtout les elfes de sangs mâles… Quand ils attaquent Hurlevent et qu’ils passent dans ma taverne… Je les vois, en train de marcher et de courir comme… comme... des femmes ! C’est des vraies tapettes ! J’pourrais me faire enrôler dans l’armée de l’Alliance rien que pour avoir le loisir de les écrabouiller un par un ! - Et ouai… Bon mon ami, je vais devoir te laisser t’occuper de tes clients. J’retourne chez moi pour faire mon paquetage. Je pars demain quand même. Le Draeneï posa sa tasse de café sur le comptoir et se dirigeait vers la sortie en lançant un « à la prochaine » enthousiaste. Le tavernier répondit et Gaïanoy sortait de la taverne et retournait chez lui pour préparer ces affaire pour le grand départ.
Le lendemain matin, vers neuf heures du matin, le soleil frappait et le ciel était dégagé. Avant de se coucher, la veille, Gaïanoy avait réfléchit sur sa destination et remarqua que cela faisait des années qu’il n’était pas retourné dans son village natal du Val d’Ammen, en Kalimdor. Il décida donc d’y aller, sachant que cela prendrait bien quelques mois. Il sortit donc de sa maison, sac en lin sur l’épaule droite et traversait déjà le Quartier Commerçant de Hurlevent. Quelques minutes plus tard, il serait sur la Vallée des Héros quittant la Cité des Hommes. Mais avant de partir et de ne plus la revoir pendant des mois, il se retourna et faisait face à la statue du Paladin Turalyon puis des quatre autres héros de l’Alliance, vainqueurs des nombreuses guerres qu’avaient mené les humains. Puis se retourna à nouveau et quitta la cité d’un pas sûr dans l’espoir de la revoir un jour.
A suivre... | |
| | | Thorgar
Messages : 961 Date d'inscription : 21/03/2008 Age : 34 Localisation : A côté du Mans
| Sujet: Re: La bibliothèque Sam 12 Sep - 11:53 | |
| J'aime bien l'idée de la bibliothèque ! C'est très bien écrit en plus. Pourquoi les aventures de Gaianoy et pas de Dondante ? | |
| | | Dondante
Messages : 327 Date d'inscription : 24/01/2009 Localisation : La Région Parisienne.
| Sujet: Re: La bibliothèque Sam 12 Sep - 12:15 | |
| Très bonnes questions =). Je ferais sûrement quelques allusion à Dondante qui en fait son père adoptif =). Peut-être après lui consacrerai-je un récit rien qu'à lui. Enfin, certainement. Après tout, c'est mon main. Mais j'aime bien Gaïanoy je trouve qu'il à l'esprit plus aventurier que Dondante (ah ok x) Dondante, lui, c'est plus un combattant qu'aventurier, c'est quelqu'un qui n'aime pas énormément les changements. Il est ancré dans la routine. Surtout parce qu'il est devenu vachement vieux maintenant =). Mais dans sa jeunesse il lui est arrivé de voyager bien sûr =). Et j'écrirais, peut-être un jour, un récit sur une des ses aventures ^^. | |
| | | Märshka
Messages : 646 Date d'inscription : 08/12/2008 Age : 32 Localisation : Tarn(vers albi pour les connaisseur :p)
| Sujet: Re: La bibliothèque Sam 12 Sep - 13:54 | |
| moi j'ai adoré j'attend la suite avec impassience =) | |
| | | Dondante
Messages : 327 Date d'inscription : 24/01/2009 Localisation : La Région Parisienne.
| Sujet: Re: La bibliothèque Sam 12 Sep - 15:59 | |
| L'enfant, lisant ces mots, s'assit sur un fauteuil qui se trouvait près de la cheminée et continua à lire...
Cela faisait à présent près d’une dizaine de minutes qu’il avait passé les remparts en pierres de la Capitale. Il se trouvait maintenant non loin d’un petit village du nom de Comté de l’Or, un village humain gardé par des Gardes d’Hurlevent. Là, il se rendit au pied de l’Auberge, chez Erma la gérante des écuries du village. En effet, les Draeneï, certainement à cause de leur imposante stature, avaient besoin de montures de tailles proportionnelles. Heureusement pour Gaïanoy, Erma en avait une dans son écurie. Un Elekk du nom d’Azuria. Les Elekk étaient une espèce d’animal que les Draeneï, et ce depuis toujours, élevaient et dressaient pour la monte. Ils avaient été choisis pour leur grandeur, leur force et leur robustesse car ils devaient tenir sur leur dos le poids de leur maîtres. En outre, dans la plupart des cas, ces derniers étaient parés des plus grosses armures de plaques ce qui pouvait parfois doubler leur poids. Mais cela ne semblait pas gêner les montures car elles étaient habituées et entraînées pour ce genre de travaux. Après avoir payé Erma une dizaine de pièces d’or pour l’emprunt de l’animal, il monta dessus et adressa un léger clin d’œil à la maîtresse des écuries et pris la route vers l’est pour le village de Comté du Lac, dans les Carmines.
Les voyageurs s’écartaient voyant approcher la grande masse bleue qu’était la monture draenique. L’animal, doté d’une trompe, de défenses et de grosses pattes semblait faire partie de la famille des éléphant malgré les cornes qu’il arborait et qui semblait, en fait, être la continuation de ces longues ivoires. Par chance, Gaïanoy était tombé sur une monture rapide, car il en existait des plus lentes, des plus vieilles. Mais Azuria était une jeune femelle pleine d’énergie. Elle passait en se dandinant de gauche à droite comme en se ventant de sa beauté. Malgré ce qu’elle devait déjà transporter, ces jeunes pattes devaient en plus supporter la volumineuse cuirasse que le Draeneï lui avait fait mettre sur le corps. On ne savait pas se qui pouvait arriver. Qui sait sur qui allaient-ils tomber. Mais pour l’instant, aucun danger ne semblait vouloir surgir alors notre héros se coucha le long du corps de l’Elekk de s’assoupit au chant des oiseaux de la Forêt d’Elwynn. Une demi heure plus tard, un barrissement le réveilla. Le Draeneï se releva directement et s’aperçu que la monture s’affolait doucement : - Allons, ma belle, que se passe-t-il ? Alors qu’il prononçait ces mots il failli tombé à la renverse. Hohoo ! Calme toi, ça va aller. Voilà… Gaïanoy caressait la tête d’Azuria et, dans le même moment, entendit un bruit venant des buissons, juste à sa droite à quelques mètres seulement. Là, il regarda attentivement mais n’entendit plus rien, il en conclut qu’il ne s’agissait en fait que du vent. Soudain, il entendit un sourd sifflement passer derrière sa tête, il la tourna à gauche et vit une flèche qui bougeait encore. Cette flèche venait de passer derrière sa tête pour se planter sur un chêne, de l’autre côté de la route. Il sortit son casque, le posa sur sa tête pour se protéger et entendit encore un sifflement puis un « CLING ! ». L’Elekk se cabra en émettant un barrissement de surprise. « Sans cette cuirasse, c’en était fini de toi, ma belle », pensait le Draeneï en regardant la flèche qui était retombée sur le sol. Puis dans un élan de curiosité il regarda une fois de plus le buisson. De ce buisson, un humain sauta, l’épée au poing, directement à la gorge de Gaïanoy. Se dernier, dans un rapide mouvement de bras, enfonça sa main droite dans le corps de son assaillant. De l’autre côté, une lame en sortait. Une seconde plus tard, un autre homme sortait du buisson, puis un autre, et encore un autre. Un après les autres, ils tombaient, parfois une jambe en moins, un bras ou une tête. Mais le nombre ne cessait d’augmenter et il se trouverait bientôt encerclé. Autour de lui, ses adversaires le regardaient, le sourire aux lèvres. C’étaient des brigands qui vivaient entre eux, en communauté. Ils avaient une très mauvaise réputation auprès des habitants d’Hurlevent et de la Forêt d’Elwynn. Ils ont été de nombreuses fois aperçus à piller les fermes de la région en quête de nourriture, d’argent et … de femmes. Des défias. Gaïanoy s’était déjà battu contre des personne de la même communauté, et s’en était toujours sortis indemne. Mais cette fois, les défias étaient en supériorité numérique. Ils étaient une vingtaine autour de lui. Le Draeneï tournait sur lui-même, assénant, de sa main gauche, un coup de hache sur chaque offensive d’un des hommes. Cependant, il en venait toujours. Enfin, le nombre cessa de s’accroître. À présent, ils étaient trente défias contre un seul et unique Draeneï. Ce dernier s’était résigné d’utiliser ces armes, il savait qu’il n’y avait plus d’espoir. Puis, l’un de ses assaillant s’approcha et ria : - Haha… Enfin, tu as remarqué que ce n’était plus la peine de résister… S’écria le leader du groupe. - Il semblerait, oui… Répondit Gaïanoy, la tête baissée. - Ha ! Emmenez-le ! Puis le Draeneï releva la tête, et lança ironiquement : - Tout compte fait, il semblerait que non... Les trois défias avancés regardèrent leur ennemi avec stupeur, une seconde après, les autres hommes les imitèrent. Et dans un vif geste plein d’amusement et de concentration, Gaïanoy leva sa main droite désarmée. Instantanément, un totem en bois blanc vernis apparut du le sol, au milieu des acteurs. Notre héros sourit et sauta dans le ciel instinctivement. Pendant ce cours moment, au sol, une violente explosion de flamme s’étendait sur un rayon de quatre mètres mettant un terme à la vie de la trentaine de défias. Lorsque Gaïanoy fût retombé sur le sol carbonisé, il regarda les corps d’hommes qui gisaient, puis les laissa là. Il ramassait les provisions qu’un des cadavres avait laissé tombé par terre, nettoya ses armes imbibées de sang et remonta sur Azuria, restée à l’écart. - C’est bon ma belle, t’a plus rien a craindre, on peut y aller. Le Draeneï se repassa la scène dans la tête avec une décontraction et un amusement non approprié. Alors que l’Elekk avançait, il se retournait pour jeter un dernier coup d’œil sur le corps du leader du groupe de défias. Il riait en se remémorant le visage de ce dernier lorsqu’il avait invoqué le totem. Ses assaillants ne savaient pas qu’ils avaient à faire à un chaman. Ils pensaient qu’il n’était qu’un voyageur qui avait appris à manier les armes avec un de ses oncles fermiers. S’ils avaient su que leur adversaire était un maître dans l’art de contrôler les éléments, ils l’auraient laissé passé sans chercher querelle. Mais il était trop tard pour eux. Gaïanoy, en repensant à ce moment, savourait la tranche de viande grillée qu’il venait de ramasser et regardait, à l’horizon, la frontière séparant la région d’Elwynn au Carmines, là où il se rendait.
À suivre... | |
| | | Märshka
Messages : 646 Date d'inscription : 08/12/2008 Age : 32 Localisation : Tarn(vers albi pour les connaisseur :p)
| Sujet: Re: La bibliothèque Sam 12 Sep - 16:19 | |
| lol sympa la suite =) mais j'y pensse a ecrire comme sa le forum va etre plein a craquer a force | |
| | | Dondante
Messages : 327 Date d'inscription : 24/01/2009 Localisation : La Région Parisienne.
| Sujet: Re: La bibliothèque Sam 12 Sep - 16:36 | |
| - Citation :
- lol sympa la suite =) mais j'y pensse a ecrire comme sa le forum va etre plein a craquer a force mdr01
Owi, on va en faire un objectif principal x) | |
| | | Märshka
Messages : 646 Date d'inscription : 08/12/2008 Age : 32 Localisation : Tarn(vers albi pour les connaisseur :p)
| Sujet: Re: La bibliothèque Sam 12 Sep - 16:42 | |
| owi surtout moi qui ait plein de d'histoire a écrire^^ | |
| | | Nocralas
Messages : 498 Date d'inscription : 24/10/2008 Age : 33 Localisation : Dans les Alpes-Maritimes
| Sujet: Re: La bibliothèque Sam 12 Sep - 17:00 | |
| Vous pourrez pas me battre ... j'ai 10 persos à faire évoluer :noel: | |
| | | Märshka
Messages : 646 Date d'inscription : 08/12/2008 Age : 32 Localisation : Tarn(vers albi pour les connaisseur :p)
| Sujet: Re: La bibliothèque Sam 12 Sep - 17:53 | |
| peu-etre mais tu a tjr rien écrit et moi je fait resurgir mes vieuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuxxxxxxx perso qui date de mes tout premier serveur avant ivalice | |
| | | Dondante
Messages : 327 Date d'inscription : 24/01/2009 Localisation : La Région Parisienne.
| Sujet: Re: La bibliothèque Lun 14 Sep - 10:09 | |
| Cela faisait une heure que Gaïanoy et Azuria avaient dépassé la frontière des Carmines. Les deux nouveaux amis étaient sur leurs gardes. Juste avant de passer la frontière, ils avaient croisé un garde d’Hurlevent sur la route. Ce dernier les avait interpellé : - Hey, bonjour monsieur, où allez vous comme ça ? Avait demandé le garde en arrêtant l’Elekk qu’il tenait par une de ses défenses. - Je me rends au Carmines, répondit le chaman, à Comté du Lac, très exactement, pourquoi ? Le garde regarda son collègue qui se tenait derrière lui, il lui fit un geste de la main, comme pour dire que tout allait bien. - Non, pour rien monsieur, je vous demanderai juste de faire attention, lui conseilla le garde. Une bande de défias a été vue dans la région, ils sont assez dangereux et... - Ne vous inquiétez pas pour ça, il sont hors d’état de nuire à présent, coupa le Draeneï. - Que… Comment ça ? - Une rencontre hasardeuse… C’est triste pour eux, dit Gaïanoy d’un ton ironique. Suivez ce chemin vers l’ouest, ils devraient être éparpillés un peu partout sur la route. - Ah… Merci de votre aide monsieur. Bonne route. Ah, aussi, prenez garde dans les Carmines, la région est bien plus sauvage qu’il n’y parait… - D’accord, j’en tiendrais compte. Adieu et que les Naaru vous protège. Ainsi, arrivé dans cette région, ils commencèrent à ralentir le pas. Il marchaient encore une petite heure lorsqu’ils aperçurent le pont quasiment détruit qui traversait le Lac Placide. Le pont traversé ils étaient enfin arrivés dans le village de Comté du Lac. Durant ses voyages, il s’était très rarement rendu dans cette petite ville et ne la connaissait que vaguement. Cependant, la nuit commençait à tomber et Gaïanoy avait légèrement faim. Azuria aussi d’ailleurs. Alors, le Draeneï descendit de sa monture et la confia à la maîtresse des écuries du village postée devant l’auberge. Gaïanoy entra dans le bâtiment. C’était une auberge classique : des tables, des chaises, un comptoir et un escalier menant à l’étage supérieur où devait se trouver les chambres. Le Draeneï balaya la salle du regard. Autour de lui, des hommes jouaient aux cartes, buvaient et mangeaient. Cela ressemblait plus à une taverne qu’à une Auberge… Mais il s’en contrefichait, ce qu’il cherchait, c’était de la nourriture et un endroit où dormir et il y en avait là où il était. Il s’approcha d’une table libre, légèrement à l’écart du vacarme des mauvais joueurs qui avait un peu trop bu. Quelques minutes plus tard, une femme, plutôt jolie et gracieusement vêtue s’approcha lentement de la table. À ce moment, des sifflements se sont fait entendre : - Ho, c’est bon fermez là bande de con… S’exclama la femme. Gaïanoy semblait surpris de la façon de parler de cette dernière qui, au premier abord semblait si raffinée, si peu à sa place dans cette auberge. La serveuse était à présent devant le Draeneï : - Faites pas attention à eux… C’est des bons à rien… Bon, j’vous sers quoi ? - Euh… hésita le chaman … Le plat du jour ? Continua-t-il, incertain. Un éclat de rire résonna dans toute la salle, puis la femme continua : - Ici, mon cher monsieur, y’a pas de plat du jour, se moqua la serveuse. On peut vous servir un steak de loup avec une bière… C’est la spécialité régionale. - Bien, ça me convient, dit le Draeneï sèchement. Pendant tout le repas, Gaïanoy lança des regards inquisiteurs aux autres clients de la taverne et à la serveuse. Il se demandait toujours comment une si jolie fille avait pu finir ainsi. Aussi vulgaire qu’irrespectueuse. C’était sûrement l’entourage qui la rendait comme ça. Côtoyer quotidiennement des alcooliques et des « bons à rien », comme elle l’avait dit, ne devait pas arranger les choses, bien au contraire. Lorsqu’il avait terminé son repas, il se leva de sa table et se dirigea vers le comptoir pour commander un verre de Whisky qu’il bu d’une traite. Puis, il s’adressa à l’aubergiste : - Dites-moi, vous aurez une chambre de libre ? N’importe laquelle, je voudrais passer la nuit ici… [b]- Hum, il me semble que y’en a une de libre, oui… Il regarda la femme qui se tenait à côté de la fenêtre. Brianna ! Va voir en haut si la chambre de monsieur Kadrell est libre ! - J’y vais… acquiesça la jeune femme. Elle monta, puis redescendit. Il n’est plus là ! - Bien, merci ma fille. Il se tourna vers le Draeneï. Voici la clé de la chambre, elle est a vous pour la nuit. - Merci, dit Gaïanoy. Combien je vous dois ? - 15 pièces d’or pour le tout. Gaïanoy trouvait le prix exorbitant, surtout après la manière dont il a été reçu mais il fouilla dans une de ses bourses et lui donna la somme. Ensuite, d’un signe de la tête, le tavernier fit comprendre à Brianna, la serveuse, qu’elle devait montrer la chambre au nouveau client. Ce quelle fit. Ils montèrent silencieusement les escaliers, le Draeneï derrière la jeune femme, puis elle brisa le silence : - Je suis désolée… - Euh… Pardon ? Demanda le Draeneï, surpris. - Excusez moi, je n’aurais jamais du rire tout à l’heure, j’en suis navrée… Je me suis moquée de vous mais, comprenez, dans ce genre d’endroit, il faut s’affirmer et… - Ce n’est rien. Vraiment. Il lui sourit et la rassura. - Je… Merci. Bon, voici votre chambre. C’est pas le grand luxe, mais bon… - Ça me suffit amplement, merci. Ils se regardèrent quelques secondes, puis le chaman rentrait dans sa chambre laissant Brianna descendre toute seule dans le vacarme des clients de la taverne. Une fois seul, il s’assit sur le lit. Dehors, il faisait noir et il ne pouvait donc pas descendre se promener. Il était assez tard et le lendemain, il devait continuer sa route. Une fois couché dans son lit, il repensait à la jeune femme qui était encore à l’étage d’en dessous, à ce qu’elle devait endurer, tous les soirs. Il la plaignait. Il pensait à se long regard qu’ils avaient eu avant de se quitter sur le seuil de la porte. Celui-ci lui fit remonter un souvenir enfoui, d’une femme. Enfin, ce n’était pas vraiment une femme, c’était plutôt une elfette. Un amour de jeunesse. Son nom était Aewn. C’était, à ses yeux la plus jolie créature qui lui était donné de voir. Ses cheveux bleus comme le lointain océan concordait parfaitement avec la couleur de ses yeux. Son visage était comparable à une déesse, un ange tout droit descendu de d’infinité. Un ange qui le protégeait des douleurs qu’il pouvait ressentir. Ils étaient tout le temps ensemble. Lorsque l’un avait besoin de l’autre, ils s’aidaient sans ennui quelconque. Ils s’aimaient, tout simplement. Enfin, en tout cas, lui l’aimait. Et c’est toujours le cas, ce soir, dans cette chambre. Il n’avait jamais réussit à l’oublier. Cela faisait quelques années déjà qu’il n’avait plus reçu de nouvelle d’elle. Peut-être avait-elle trouvé l’amour ? Elle l’aurait donc oublié… Ou alors, il l’avait blessé sans qu’il s’en rende compte et elle ne voulait plus avoir à faire à lui… Ou… elle serait morte ? Cette pensée le fit se tordre de douleur. Puis il se calma en se disant que si c’était le cas, il le saurait. Mais pourquoi penser à elle, ce n’est que de l’histoire ancienne après tout. Puis, un Draeneï et une elfette de la nuit. C’était ridicule. Dans ses tristes pensée, Gaïanoy, toujours couché, jeta un dernier coup d’œil à l’a porte qu’il avait fermée à clé et s’endormit paisiblement.
A suivre... | |
| | | Dondante
Messages : 327 Date d'inscription : 24/01/2009 Localisation : La Région Parisienne.
| Sujet: Re: La bibliothèque Mar 29 Sep - 0:53 | |
| De l’autre côté des collines, à l’est, le soleil se levait. La journée s’annonçait ensoleillée, parfaite pour continuer le voyage. Lorsque Gaïanoy descendit dans la salle à manger de l’auberge, il ne vit presque personne. Seulement le gérant et quelques clients qui avaient passé la nuit dans le bâtiment. Il s’aperçut enfin qu’il ne voyait pas Brianna, la serveuse de la veille. Cela semblait légèrement l’attrister, mais ces pensées firent très vite place à un gargouillement sourd qui lui rappelait que ça faisait plus d’une nuit qu’il n’avait pas mangé. C’était presque trop long pour le Draenei, même s’il y avait été habitué grâce à ses différents voyages. Un quart d’heure plus tard, il avait terminé de manger, et préparait déjà sont départ. Une fois sortit dehors, le paquetage sur le dos, il s’adressa à la maîtresse des écuries : - Bien le bonjour ! - Bonjour, monsieur, vous voulez que je vous apporte votre monture ? - Je voudrais la voir, si c’est possible. La femme entra dans l’écurie et en ressorti, les rênes de l’Elekk à la main. Elle les adressa au Draenei. - Bon, écoute moi bien ma jolie… Dit-il à Azuria qui semblait l’écouter. Je vais devoir te laisser ici, pour l’instant. Je dois me rendre au Port de Menethil, pour prendre le bateau. Tu ne peux pas m’accompagner. L’animal émit un barrissement de chagrin puis caressa le bras de Gaïanoy avec sa trompe. - Non Azu, je vais prendre l’hippogriffe, se sera bien plus rapide. Et surtout, se serai bien trop dangereux si on y allait ensemble. Je ne veux pas prendre le risque de traverser les Steppes Ardentes et la Gorge des Vents Brûlants… J’irai en volant, ça vaut mieux. Toi, tu vas retourner au Comté de l’Or, je vais payer quelqu’un qui devrait t’y emmener. Le Chaman se retourna vers la gérante des écuries et lui donna une dizaine de pièces d’or tout en lui expliquant qu’il voulait qu’on ramène sa monture au Comté de l’Or. Puis il se retourna de nouveau vers l’Elekk. Azuria avait les yeux qui brillaient. Dans une seconde, peut-être moins, une larme s’écoulerai de son œil gauche, le long de sa trompe, et s’écraserai sur le sol dur des Carmines. Bientôt, le Chaman l’imitait : - On se reverra, je te le promets. Je ne pars que très peu de temps. Ne t’inquiète pas. Sur ces mots, le Draenei fit un signe du regard à Penny, la maîtresse des écuries, et s’en alla. Il se retourna cependant une fois, une longue minute, regarda Azuria qui le scrutait de son enclôt et s’en allait pour de bon. Cinq minutes étaient passées depuis la séparation entre les deux amis. Alors que Gaïanoy traversait le pont qui traversait le Lac placide, il se repassait le visage de l’animal dans l’esprit. L’image triste d’un animal qui avait l’impression d’être abandonné. Mais déjà, il se trouvait devant Ariena Plumorage, le maître des Griffons d’Hurlevent situé au Comté du Lac, pour faciliter les communications entre les deux villes. Il en existait dans toutes les villes et villages importants d’Azeroth. C’était grâce à ces Griffons que notre héros pouvait se rendre à Menethil sans trop de difficulté. Cependant, il faudra y mettre le prix. Heureusement, avant chaque périple, le Draenei économisait ses pièces d’or pour en disposer du plus possible, au cas où. Le prix du Griffon ne serait donc pas un problème pour lui. Le problème, c’était que ces bêtes n’étaient pas très confortables. De plus, le voyage allait être long. En effet, le petit village des Carmines n’était pas directement relié au Port que Gaïanoy voulait rejoindre. Il faudrait faire un détour par Hurlevent, puis Forgefer, la cité des Nains, pour enfin y arriver. Bref, le voyage durerait six heures, six longues heures sur l’animal. À cette idée, le Chaman poussait un gémissement et regrettais d’avoir laissé l’Elekk à l’écurie. Mais il était trop tard, il payait la dresseuse et s’envolait pour le Port de Menethil. - C’est parti ! Dit-il alors que le Griffons lançait un rugissement. Deux heures s’étaient écoulées et ils arrivaient déjà à Hurlevent, la Capitale de l’Alliance. Le Griffons se posa et reparti aussitôt. C’est à se moment que le Draenei se rendît qu’il aurait très bien pu prendre une de ces bêtes volantes directement d’Hurlevent. Sur le coup, il se sentit pour le moins idiot… Avoir fait tout ce chemin en un jour pour finalement revenir en moins de deux heures. Mais finalement, il en conclut que ce n’était pas une si mauvaise chose que cela en avait l’air. De toute façon, c’était passé, et il n’y pouvait rien. À présent, il était en route pour Forgefer, la dernière escale avant Menethil. Forgefer, la cité souterraine des Nains. Un peuple forgeron depuis des lustres. Grands buveurs de bière et mangeur de viande de loup, de sanglier et autres. Des bons vivants. Malheureusement, le Chaman ne ferait qu’un bond de quelques minutes dans la cité enneigée. Le temps au Griffons de recharger les batteries. Il aurait aimé goûter à leurs fameuses bières. Mais ce ne serait pas pour aujourd’hui. Ils étaient repartis et dans moins de deux heures, il serait arrivé au Port de Menethil. Enfin sur place, Gaïanoy passa à la taverne manger et boire deux trois bricoles avant de se rendre sur les quais, où devait s’accoster le bateau, à 21 heures précise le soir. Lorsqu’il entrait dans le bâtiment, il n’était que 20 heures. Cependant, lorsqu’il en ressortait, il vit qu’il était 21h10. S’il ratait le navire de 21 heures en partance pour Auberdine, il devrait encore attendre un jour entier. Et il n’avait pas de temps à perdre… De loin, il vit le bateau accosté. Il mit son paquetage sur son épaule droite et se mit à courir, le plus rapidement possible. Seulement, il s’agissait d’un Draenei, réputé pour leur imposante carrure. Il n’était donc pas assez rapide pour rattraper le navire qui se préparait déjà pour le départ. Et son étonnante armure n’arrangeait pas les choses. Gaïanoy décida donc d’utiliser ces pouvoirs de Chaman. Il se concentra une seule seconde, ferma les yeux. Presque instantanément, alors qu’il était encore en train de courir, une lumière vive s’échappa de tout son corps, aveuglant les passants. Lorsque la lumière s’estompa, au lieu du Draenei courait un vif et mince loup transparent. Le Draenei était devenu un Loup Fantôme, c’était une compétence que tout les chamans apprenaient dès leurs plus jeune âge. Grâce à ce loup, il courrait bien plus vite que tout autre homme, que tout autre animal. Il s’approchait de plus en plus du bateau qui s’en allait déjà, lentement. Gaïanoy était déjà sur le quai, il poursuivait le bateau. Arrivé à sa hauteur, il sauta du quai… Trop tard. Le bateau prenait de la vitesse. Toujours dans les airs, le loup avait encore l’espoir d’atteindre le bateau et de monter à son bord. Par chance, alors qu’il retombait dans la mer, une corde se présenta devant sa gueule. Il s’agrippa et sur le pont, des voix graves s’élevaient : - Tirez ! Plus fort ! Ho hisse ! Allez ! On y est presque ! Enfin, Gaïanoy était sur le bateau, essoufflé, comme les autres hommes qui l’accompagnaient. Enfin, il réussit à dire : - Merci les gars. - Oh, de rien ! C’est normal ! S’exclama l’un d’eux. Par contre, en échange… - Ne vous inquiétez pas, coupa le Draenei. Je vous aiderai à emmener ces caisses dans la soute. Le Draenei sourit, l’homme aussi. Et ils se mirent au travail. Une heure plus tard, il faisait nuit noire et Gaïanoy voulait dormir. Il demanda au capitaine du navire s’il y avait une pièce où il pouvait dormir pour la nuit. Il y en avait une de disponible. Le Draenei remercia l’homme qui l’avait emmené à sa cabine. Se coucha sur son lit et sentit la fatigue du chargement des caisses se réveiller. Il fini enfin par s’endormir, bercé par le doux son des vagues frappant la coque en bois du bateau.
A suivre... | |
| | | Märshka
Messages : 646 Date d'inscription : 08/12/2008 Age : 32 Localisation : Tarn(vers albi pour les connaisseur :p)
| Sujet: Re: La bibliothèque Mar 29 Sep - 18:41 | |
| Pas mal du tout si ceu n'est se petit detail =) Non Azu, je vais prendre l’hippogriffe,Au varamine c'est pas un Hyppogriffe c'est un gryphon | |
| | | Dondante
Messages : 327 Date d'inscription : 24/01/2009 Localisation : La Région Parisienne.
| Sujet: Re: La bibliothèque Mer 30 Sep - 17:50 | |
| Ah oui, effectivement =D. Pour moi, c'était la même chose x)... Mais en fait non | |
| | | Märshka
Messages : 646 Date d'inscription : 08/12/2008 Age : 32 Localisation : Tarn(vers albi pour les connaisseur :p)
| Sujet: Re: La bibliothèque Mer 30 Sep - 18:09 | |
| quoi un gryphon et un hyppogripffe la même chose tu m'a choquer la | |
| | | Dondante
Messages : 327 Date d'inscription : 24/01/2009 Localisation : La Région Parisienne.
| Sujet: Re: La bibliothèque Jeu 1 Oct - 0:41 | |
| | |
| | | Dondante
Messages : 327 Date d'inscription : 24/01/2009 Localisation : La Région Parisienne.
| Sujet: Re: La bibliothèque Mer 18 Nov - 19:42 | |
| Lorsque l'on ouvrait les portes de l'esprit de Gaïanoy et que l'ont pénétrait dans ses rêves, voici ce que l'on y voyait : un village remplit de Draenei, des enfants, des adultes, des entrainements, des maitres, des élèves, et lui-même. On le voyait, seul, contre un mur d'une baraque, sans réflexion, sans pensée, sans rêve. Puis on voyait un autre Draenei, un adulte qui s'approchait de lui. Une masse luminescente à la ceinture, un bouclier sur le dos. Il arborait une grosse armure en plaques qui le mettait en valeur, prit le jeune Draenei par la main, et l'emmena. On pouvait y voir aussi, un elfe de la nuit, un guerrier, vêtu d'une armure de plaque marron, un elfe fort, robuste, tueur, mais aussi aimant, gentil, quoique arrogant, c'était son oncle, Don Virgil. On remarquait la présence d'un nombre important de personnes, de toute race, des Nains, des Draenei, des Elfes mais aussi des Humains ainsi que des Gnomes. C'étaient ses amis de la Légende d'Asgaard, une guilde ou plutôt une grande famille. S'y trouvait son père adoptif, Don Dante, ainsi que Ayunaki une chasseresse elfe de la nuit qui affectionnait tout particulièrement les loups. Il se transformait souvent devant elle, pour lui faire plaisir. Il y avait aussi Loëlis, une autre chasseresse, la Maitresse de la guilde ayant remplacé Thorgar, un Paladin Nain. On pouvait aussi citer d'autre de ses amis, Shamane, une démoniste réputé pour sa sagesse. Märshka pour sa fidèle amitié; Nocralas, pour sa connaissance et ses pouvoir dû à une vieillesse jamais vue; Lilwen, la jolie mage cuisinière; Rathloriel, co-chef de la guilde. Il y avait aussi Novalis, Isendar, Avengernight, Rafnagud, Ellesmerass, Pandaemonium, Illyandir, Zeldrane, et plein d'autres plus importants les uns des autres. Et dans cette masse, on voyait Aewn, l'elfette pour qui il ressentait quelque chose de spécial. Mais qu'il ne ressentirai sûrement plus jamais. À présent, alors que la bulle de ses rêves s'éclatait pour ne laisser paraitre que le néant de ses pensées, il se sentait seul. Il recevait quelques lettre de ces personnes, parfois, et cela lui faisait réellement plaisir, il lui arrivait aussi de croiser des anciens d'Asgaard dans les rues de Hurlevent quand il s'y trouvait. Mais à part ça, il était seul. Märshka et son oncle ayant pris une retraite prématurée. Thorgar, Loëlis et quelques autres en avait marre de la guerre et avaient déposé les armes. D'autres avait une nouvelle vie. Son père? Il avait bien trop de travail pour s'occuper de lui. Il faisait partie des hauts rangs de l'Armée de l'Alliance. En se moment, il s'occupait plus de paperasserie qu'autre chose. Quand Gaïanoy allait rendre visite à son père, se n'était que de courte durée, car il se rendait bien compte qu'il l'opportunait plus qu'autre chose. Soudain, une secousse l'enleva de ses rêves. Il se leva de son lit, ouvrit la porte de son compartiment et courru sur le pont. Là, tout les marins étaient à l'action : - Qu'est-ce qu'il se passe ici?! S'écria le Chaman. - Aucune idée, la boussole s'est affolée d'un seul coup et on arrive pas à nous diriger! C'est comme si on était emporté par quelque chose... Mais... - Mais...? Demanda le Draenei. - La mer est censée être calme ici... Surtout la nuit! J'y comprends rien. Gaïanoy s'approcha du bord pour regarder dans l'eau. En effet, on n'y voyait rien. Pas pour l'instant, en tout cas. C'est comme si une forme inconnu et invisible emportait le bateau et son équipage vers un point précis. Quelques minutes après, alors que les marins et le Chaman n'arrivaient pas à remettre le bateau dans le bon sens. L'eau de la mer semblait devenir rouge, aussi rouge que le sang, et la force était de plus en plus forte. On pouvait désormais apercevoir une colonne de magie monter depuis la mer, jusque dans le ciel et enfin, une faille. Un trou immense se trouvait en plein milieu de la grande mer qui séparait Kalimdor et le Royaume de l'Est. - C'est bon... Je sais où nous sommes... déclara le chaman tout en se rappelant sa jeunesse au Val d'Ammen. Il y a bien longtemps, j'ai lu un livre sur la grande guerre. Je n'y croyais pas, mais... c'est donc vrai... - Qu'est-ce que tu racontes? Cria un marin. - Le Maelström... Depuis la destruction du Puit d'Éternité, durant la Guerre des Anciens, le continent unique s'est divisé en trois, et au centre de la mer, voici l' « Oeil », où siège une tempête destructrice d'énergie chaotique... Tout était donc vrai, pensait-il tout haut. Si on tombe là-dedans, on est fichus.
À ces paroles, les marins se remettèrent directement au travail. Leur fin était proche. C'en était fini. Le bateau et son équipage ne cessait de s'enfoncer dans le trou d'énergie qui serait bientôt leur tombeau.
À suivre... | |
| | | Dondante
Messages : 327 Date d'inscription : 24/01/2009 Localisation : La Région Parisienne.
| Sujet: Re: La bibliothèque Mar 1 Déc - 17:07 | |
| - Tirez! Aller! Tirez les voiles! Plus fort! Criait sans arrêt le capitaine du bateau. Encore! Il n'y avait presque plus rien à faire. Alors que ce dernier et ses hommes redoublaient d'effort, le bateau ne faisait que se diriger plus rapidement vers le trou qui les menaçait de les engloutir. Pendant ce temps la, Gaïanoy restait planté comme un piquet. Il fixait, la bouche ouverte, ce que les anciens et les livres d'histoire appelaient le Maelström. Pendant toute sa vie, le chaman n'a que très rarement eu peur. Une fois, c'était alors qu'il n'avait que dix ans et qu'il était encore seul, dans la nature, sans père ni mère, ni personne. Alors qu'il se promenait dans les montagnes près du Val d'Ammen, il se fît capturer par des Elfes de Sang qui avaient élu domicile dans la région. Il était petit, et se sentait perdu. Les elfes le gardèrent plus de huit mois, à la demande d'une rançon, pensant que ce petit appartenait bien à quelqu'un. Mais personne n'était venu le chercher et ils le relâchèrent. La seconde fois où il avait éprouvé une réelle peur était durant son entrainement chamanique. Il devait s'entrainer seul, à manier les éléments, et notamment la foudre. Mais une mauvaise manipulation l'avait fait s'électrocuter lui-même, et mit le feu accidentellement à la maison dans laquelle il vivait avec son père, Don Dante. Il n'avait que 15 ans et était littéralement carbonisé. Heureusement, son père maitrisait parfaitement les pouvoir de la Lumière et avait la capacité de guérir les blessés. C'est ainsi que Gaïanoy échappa à la mort. La troisième plus grosse peur de sa vie était maintenant, aujourd'hui, et personne ne serai là pour l'aider. Ni son père, ni son oncle, ni son maitre, ni ses amis... Personne. Alors que le navire s'engouffrait dans le puit, il restait figé. - Laissez tomber... Souffla-t-il. - Que... Comment? Demanda le capitaine qui avait entendu. - Arrêtez... Ça ne sert à rien... Nous allons tous mourir. - Dites pas d'conneries! Et aidez-nous! - Si je vous dit que ça ne sert... Soudain, une autre secousse fît vibrer le bateau. Puis, un craquement sourd s'entendit, sous les pieds des deux hommes. Ils se regardèrent dans les yeux puis le chaman cria : - Le sol se fissure! Tous à la proue! Les marins coururent tous vers l'avant du bateau. Cependant, la moitié du navire était déjà en train de se détacher de l'autre moitié et fonçait tout droit vers la tempête de magie avec quelques matelots qui n'avaient pas eu le temps de monter avec les autres. Les rescapés n'avaient cependant pas le temps de pleurer leurs amis, déjà, la deuxième moitié du bateau rejoignait les premières victimes. Il était deux heures du matin, il faisait nuit, malgré la lumière lugubre qui montait du puit. Le restant des passagers du bateau étaient déjà en direction de la crevasse pendant que les hommes criaient de terreur. Quelque minutes plus tard, tandis qu'ils continuaient de crier, une pression monstrueuse et invisible s'abattit sur eux et durent mettre fin à leurs cris de panique. Ils étaient entré dans la tempête. Là, on ne pouvait quasiment rien y voir sauf le chaos ambiant qui y régnait. Ici et la, des spirales de magie blanche et de magie noire éclairaient la chute de Gaïanoy et les autres. Au fur et à mesure que la dégringolade s'accélérait, la lumière se faisait plus forte, bientôt, des sortes de petits portails se dessinaient. Gaïanoy décida de s'engouffrer dans l'un d'eux sans se douter d'où ils pouvaient conduire. Après tout, quels sont les risques? Se retrouver au milieu d'une meute de hyènes dans les Tanaris, ou encore atterrir à Orgrimmar, la capitale de la Horde... Sans sourcilier, il utilisa la Cape Parachute que son ami Märshka lui avait confectionné alors qu'il apprenait le métier d'ingénieur, puis en voyant la vitesse de sa chute ralentir, lança un léger coup d'œil en bas, où les corps des hommes gisaient et se faisaient manger par la magie noire qui régnait au fond du Maelström. Dans un élan aidé par l'atténuation de la chute, il se balança vers la droite pour atteindre un des portails qui se présentaient devant lui. Quelques secondes plus tard, l'armure brillante du Chaman s'effaçait du chaos pour disparaître dans la pénombre. Là, personne ne savait ce qu'il lui attendait. Peut-être se trouverait-il dans un lieu familier, où dans un lieu inconnu, dans Azeroth. Personne ne pouvait le savoir, car même lui, qui s'y trouvait déjà après avoir traversé un court Vortex, ne reconnaissait pas l'endroit, le climat. Il était seul, au milieu de nulle part et ne savais que faire. Il s'assit en tailleur et pensa, médita quelques minutes, avant de se mettre en route à la recherche des réponses aux questions qu'il se posait : « Où suis-je? Comment vais-je rentrer chez moi? ».
À suivre, tout de suite :p | |
| | | Dondante
Messages : 327 Date d'inscription : 24/01/2009 Localisation : La Région Parisienne.
| Sujet: Re: La bibliothèque Mar 1 Déc - 17:11 | |
| Pendant ce temps, à Hurlevent, personne ne se doutait de la disparition du bateau et de son équipage. Les commerçants criaient, les enfants jouaient, les adultes discutaient du temps qu'il faisait et l'eau des canaux ruisselait. Dans le Donjon d'Hurlevent, les grands de l'armée alliée travaillaient sur de la paperasserie. Assis à son bureau, un Draenei, de grande taille, queue de cheval et barbe tentaculaire, pensait à autre chose. Son fils qui était parti à la recherche de ses origines, au Val d'Ammen. Oui, cette créature était Don Dante, le père de Gaïanoy et il ressentait quelque chose de désagréable qu'il ressentait à chaque fois que sont fils partait à l'aventure. Cette sensation était un mélange d'inquiétude et de fierté, mais cette fois, l'inquiétude était plus grande. Il avait un mauvais pressentiment. De l'intérieur de son bureau, il appela un homme qui rentra dans le bureau. Habillé d'une longue robe et muni de lunettes et d'une canne, il s'agissait de son assistant, qu'il connaissait depuis longtemps. - Harry, pourrais-tu envoyer cette lettre à notre ami Märshka? Fait-le le plus rapidement possible s'il te plait, c'est d'une grande importance. - Oui monsieur, dit l'homme avant de laisser le Paladin avec ses pensées. Quelques heures plus tard, alors que notre Draenei était toujours plongé dans ses papiers, la porte frappa trois fois puis s'ouvrit. De son bureau, Dante vit un grand Elfe de la Nuit entrer. Le casque sous le bras droit, il salua son ami de l'autre bras. - Bonjour mon ami! Comment vas-tu? - Ma foi, plutôt pas mal, malgré quelques soucis de diplomatie et autre... répondit le Draenei. - Allons, tes tentacules te trahissent! Il se passe quelque chose... - Oui, c'est vrai, c'est pour ça que je t'ai appelé... Je me pose des questions... sur Gaïanoy... Je suis inquiet. - À propos de quoi? Raconte. - Et bien, en fait, il est parti en voyage, et je n'ai reçu aucune lettre, aucune nouvelle. Il est grand, je sais, mais j'ai l'impression qu'il s'est passé quelque chose de terrible. - Tu veux que je t'aide à savoir que-ce qu'il a pu arriver, c'est ça? Devina le guerrier. - Oui, mon ami, s'il te plait. Le bateau qu'il a devait prendre hier soir aurait dû arriver dans la matinée mais il semble qu'il ne soit pas parvenu à bon port. Je sais que tu a quelques contacts à Auberdine, je voulais savoir si tu pouvais m'avoir quelques informations sur ce navire. - Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir. Gaïanoy est un très bon ami. - Merci et encore désolé de te demander ça... Je sais que tu as quelques problèmes concernant ta fille... Après ces mots, le guerrier baissa la tête et fixa le sol quelques seconde, l'air triste. Puis la releva et sourit à son ami qui lui répondit d'un sourire. - Je suis sûr que t'en ferai de même pour moi. Bon, je vais à la recherche de ces informations. J'enverrai quelques lettres dès que je sortirai de ce bureau. J'te tiens au courant. Märshka se retourna et quitta le bureau. Le Paladin, après avoir vu la porte se fermer, se tourna vers la fenêtre derrière son office et contempla les plaines de la Région aux alentours d'Hurlevent, tout en cherchant des réponses rassurantes au mystère qu'était la disparition du navire et de son équipage.
Deux jours plus tard, les nouvelles d'Auberdine étaient arrivées et le paladin et son ami s'étaient retrouvés chez le Draenei, dans la Vieille Ville de la Capitale. Dante sortit d'une de ses armoires une bouteille de bière qu'il avait acheté la veille à un tavernier du Quartier des Nains. Après tout, ces derniers étaient réputés pour leurs bières, et il se trouvait que Märshka adorait ça. Il versa le contenu de la bouteille dans deux chopes en terre cuite et entamèrent les discussions importantes. - Alors, quelles sont les nouvelles? Bonne, j'espère? Commença le Paladin. - Hélas, il semblerait que non... Mais c'est assez ambigu en fait. Mon contact m'a assuré qu'un navire était arrivé hier dans la matinée mais, aucun Draenei à bord, ni vivant, ni mort... Soit il n'a pas prit de navire, soit il a prit un navire mais celui ci n'est plus, soit c'était se navire, mais qu'il ai été jeté à la mer par les marins... - Non, c'est pas possible, il ne serait pas laissé faire je pense... C'est pas une bande de matelots qui l'auraient forcé à faire quoi que se soit... Il se serait défendu. Et je suis sûr qu'il a prit un bateau... Pourquoi il me mentirai sinon... - Des Orcs auraient attaqué le bateau, tu crois? Demanda le guerrier. - Je ne sais pas, peut-être autre chose... Il avait beaucoup d'amis, mais aussi beaucoup d'ennemi. - Un peu comme nous tous en fait, rétorqua l'Elfe. Les deux amis se regardèrent dans les yeux, se remémorant quelques passage de leur jeunesse et se mirent à rire, brisant ainsi l'atmosphère pesante qui régnait dans le salon du Draenei. Mais se reconcentrèrent aussitôt. - Bon, je vais mener quelques recherches dans la Grande Mer, en suivant l'itinéraire du navire depuis Menethil jusqu'à Auberdine. J'espère trouver quelque chose. Dit le Draenei. - Espérons... Bon, je te laisse mon ami, nous avons à faire. - Bonne journée, et que les Naaru nous protègent. Sur ces bénédiction d'amitié, le paladin et le guerrier se séparèrent et se préparèrent tout les deux à commencer des recherches qui s'avéraient longues car personne ne pourrait témoigner de la disparition de Gaïanoy. Personne ne pouvait dire où il se trouvait, pas même le Chaman pour qui la route et les questions allaient se multiplier, dans l'endroit inconnu où il se trouvait à présent.
À suivre... | |
| | | Märshka
Messages : 646 Date d'inscription : 08/12/2008 Age : 32 Localisation : Tarn(vers albi pour les connaisseur :p)
| Sujet: Re: La bibliothèque Mar 1 Déc - 20:04 | |
| | |
| | | Dondante
Messages : 327 Date d'inscription : 24/01/2009 Localisation : La Région Parisienne.
| Sujet: Re: La bibliothèque Mer 2 Déc - 20:51 | |
| Loin, très loin des deux vieux amis, Gaïanoy cherchait encore à savoir où il se trouvait. Autour de lui s'élevaient des centaines de tours de roche rougeâtre, des cactus poussaient sous le soleil écrasant, ici et là, quelques coyotes pointaient le bout de leur nez des tanières. Tout semblait annoncer qu'il se trouvait dans les Milles Pointes et s'attendait donc à rencontrer des Taurens. Cependant, le fait est qu'il connaissait bien cette région pour s'y être aventuré quelques fois avec son oncle, Don Virgil, un Guerrier Elfe de la nuit tout comme Märshka, mais ne reconnaissait pourtant pas quelques détails qu'on pouvait y apercevoir, ou ne pas apercevoir. Premièrement, il n'y avait pas de route. Le Chaman marchait à l'aveuglette dans trouver ni route, ni panneau de forme totémique comme on pouvait en voir dans les Milles Pointes. Deuxièmement, aucune trace de Hyènes à poil violet typique de la région, ni de Guépard à longue dents. Juste des insectes, des serpents et autre bêtes loin d'être dangereuses. Enfin, lorsque le Chaman appelait de l'aide ou simplement une présence, personne ne répondait. Bref, il se trouvait dans un désert total, ou personne ne pourrait l'aider. Mais malgré cela, il continua sa route en quête d'un abris, ou autre. Pendant quelques semaines, il était resté seul, entre le canyon, à vivre de rien, se demandant encore et encore où il pouvait bien être. Parfois, dans le ciel, des machines dignes des gnomes survolait le campement primitif qu'il avait monté. Des machines avec des hélices, faisant un bruit assourdissant qui masquait les cris du Chaman. Son campement était composé d'une habitation basique, une tente faite à base de peaux de buffles et de coyotes qui passaient parfois dans les parages. Il n'y avait même pas de feu de bois. Gaïanoy aurait pu très bien en concevoir un, grâce à ses pouvoirs chamaniques et son contrôle parfait des éléments, mais ici, ses pouvoirs ne marchaient pas, et cela posait beaucoup de problèmes au chaman tant pour se protéger des intempéries, tant pour se nourrir et donc survivre vivre. Lors de sa formation éclair dans le domaine de la cuisine, les enseignants lui avaient appris à faire un feu de camp, avec des pierres et du bois, mais il ne s'en rappelait que très vaguement. Il était donc en très mauvaise posture, mais espérait quand même et priait les Naaru que quelqu'un vienne le chercher sans se douter que ces divinités n'existaient pas dans la planète, dans la galaxie où il se trouvait. Deux jours plus tard, il n'avait toujours pas fait de feu et en conclut qu'il aurait dû mieux suivre les cours de Cuisine payés par son père. Mais dans la nuit, un bruit s'élevait et résonnait sur les roches. Des véhicules approchaient. La lumière des phares se reflétait sur le sol, puis sur la tente en peau. Le Draenei sorti de cette dernière en remerciant ses dieux pour avoir amené quelqu'un à sa rescousse. Il alla chercher ses affaires et se posta devant le véhicule qui s'arrêta. À l'intérieur, des hommes. Il mirent un certain moment avant de se décider à sortir du véhicule et semblaient préoccupés par la présence de la créature qui se trouvaient en face d'eux. Soudain, le conducteur, ouvrit la porte du véhicule et cria : - Les mains en l'air! Ne bougez plus! L'humain pointait un fusil sur le Draenei qui ne comprenait rien à ce que son interlocuteur pouvait raconter. Cela devait être une sorte de dialecte humain dont il n'avait jamais entendu parler, un dialecte barbare. - Je ne vous veux pas de mal, répondit le Draenei qui effrayait très sérieusement les hommes. Je me suis perdu et j'ai besoin d'aide. Continua-t-il avant de faire un pas en avant. Tout à coup, l'homme tira sur le Draenei une balle qui ricocha sur son armure. Ses agresseurs n'avaient pas compris un mot de ce qu'il disait non plus. À ce moment, le Draenei compris que ces hommes vêtu d'habits large, verts kaki, n'avaient jamais vu de créatures telles que les Draenei. Il réalisa enfin qu'il n'était plus en Azeroth, ni en Outre Terre, ni dans quelconque autre planète qu'il avait déjà vu. Celle ci était différente, ou plutôt, il était lui-même différent. Il se trouvait dans un monde ou seuls les Hommes vivaient ensemble, aucune autre créature habitait cette planète, sauf les animaux, bien entendu. - Attrapez-le! Accrochez-le! Cria le même homme à ses compagnons. - Oui chef, répondaient les autres hommes. Il s'activaient autour du Draenei qui émettait des gémissement interrogatif que personne autour ne comprenait. Puis, il commença à vouloir se défendre en poussant et frappant de son gros poing deux puis trois hommes, puis quatre. Par terre, ses armes étaient étendues. Le Chaman les avaient faite tomber lorsqu'il reçu le coup de feu et il ne pouvait pas les atteindre. Cependant, il essaya tout de même, mais fut stoppé en plein élan par une chaîne d'électrocution qu'il ressentit au niveau de la nuque. Dix secondes plus tard, le Draenei était par terre, inanimé et les humains se mettèrent à plusieurs pour le soulever et le placer à l'arrière du camion avec quatre hommes chargés de le surveiller lui et son équipement. Un quart d'heure plus tard, des lumières s'élevaient dans l'obscurité du désert, un bâtiment se dessinait devant les véhicules qui se faisaient contrôler tout les dix mètres par des gardes armés jusqu'aux dents. Sur une pancarte située dans l'entrée du bâtiment, le Draenei, réveillé mais encore sonné, pouvait apercevoir des caractères illisible : « U.S. ARMY'S UFOLOGIC LABORATORY. Nevada. »
À suivre... | |
| | | Märshka
Messages : 646 Date d'inscription : 08/12/2008 Age : 32 Localisation : Tarn(vers albi pour les connaisseur :p)
| Sujet: Re: La bibliothèque Sam 19 Juin - 13:53 | |
| Bon Kevin, me force pas à te faire faire un procé pour avoir la suite xD | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: La bibliothèque | |
| |
| | | | La bibliothèque | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|